Cette étude est intéressante car elle bénéficie d’un recueil et d’une analyse de données appliqués à un nombre important de sujets (1433 cas et 1350 témoins). – Il s’agit d’une étude déclarative, c’est-à-dire que les données sur la fréquence et le type d’examen ont été recueillies par questionnaire auprès des patients. Ils ont donc pu sous ou sur-estimer le chiffre rapporté par défaut de mémorisation (on parle de biais de mémorisation en épidémiologie). De plus, ce type de recueil de données ne permet pas de tenir compte des disparités des doses reçues, des différentes pratiques, de la qualité des appareils, etc.
Parmi les résultats, plusieurs sont à la limite de la significativité statistique, notamment pour ceux concernant la radiographie interproximale. Cela signifie que l’on ne peut pas affirmer avec certitude que le risque augmenté de méningiome observé soit dû à la fréquence des examens radiologiques dentaires étudiés. – La dose délivrée en radiologie dentaire dépend du type d’examen et de leur mode de fonctionnement. Les doses de rayons peuvent être réduites si la radiographie est numérisée. Cette information n’a pas été prise en compte dans cette étude.