Les facteurs de risque de second cancer primitif actuellement reconnus sont :
- L’âge au moment du diagnostic du premier cancer
- La localisation du premier cancer diagnostiqué
- L’existence d’une prédisposition génétique au cancer
- Certains traitements anticancéreux. Certains types de chimiothérapie et de radiothérapie augmentent le risque d’un second cancer. Le risque est plus élevé si vous avez subi un traitement pendant votre enfance, votre adolescence ou votre jeunesse.
- Plusieurs facteurs de risque comportementaux (tabagisme, consommation d’alcool et surcharge pondérale)
Cependant, l’effort de recherche dans ce domaine doit être encouragé, car les études consacrées aux facteurs de risque de second cancer primitif sont rares et il existe encore beaucoup d’hypothèses non vérifiées, notamment sur le rôle de certains facteurs nutritionnels, d’agents infectieux oncogènes ou de traitements hormonaux (INCa, 2013).
Le risque de second cancer ne concerne pas tous les patients. Il peut s’avérer élevé pour certaines localisations, comme les cancers du pharynx et de la cavité buccale ou le lymphome hodgkinien, et inexistant pour d’autres, comme les cancers de l’endomètre et du côlon-rectum ou le myélome. Il peut exister des sous-populations de patients plus à risque pour une localisation donnée de cancer. Ainsi, les femmes ayant eu un cancer du sein avant 40 ans ou celles présentant une prédisposition génétique aux cancers sont plus à risque de second cancer que les autres. Il s’agit donc de repérer et prendre en charge de façon adaptée les situations les plus sensibles (INCa, 2013).